dimanche 7 novembre 2010

Le Making Of de "Toro" - Mark Sundeen - Gallmeister


Le Making Of de "Toro"
Quatrième de couverture - Gallmeister :
Quand Mark Sundeen reçoit un appel d’un éditeur qui lui commande un livre sur la tauromachie en Espagne, il n’hésite pas une seconde. Il n’a jamais assisté à une corrida, ne parle pas espagnol et se considère comme un piètre reporter ? Qu’à cela ne tienne, il accepte. Car il sent qu’il tient là le sujet du futur best-seller absolu.Après avoir dépensé la majeure partie de son avance, ne pouvant plus se permettre un voyage en Europe où l’attend son éditeur hystérique, Sundeen décide d’aller enquêter sur la corrida au Mexique.
    Mais l’art de la tauromachie mexicaine reste décevant, son éditeur le harcèle et il sent que son chef-d’œuvre chef-d’œuvre lui échappe. Pour compenser un probable fiasco, il invente un alter ego,Travis LaFrance, un écrivain aventurier dans la tradition de son idole, Ernest Hemingway. Et nous raconte la genèse de ce qu’aurait pu être “Toro”.
     Le Making Of de “Toro” est un livre hilarant dans la veine d’un Las Vegas Parano ou de La Conjuration des imbéciles. Mi-journal de voyage, mi-parodie des moeurs littéraires américaines, ce roman est aussi un récit engagé sur les risques que l’on court à se prendre pour un artiste.
Lorsque l'on m'a proposé de lire ce livre, j'avoue que j'étais plutôt réticente. Le thème de la tauromachie me fait fuir d'office. L'insistance de la personne a finalement vaincu ma résistance et j'ai donc entamé "Le Making Of de Toro". Et alors, comment vous dire? "Le magnifique" de Philippe de Broca écrit par Paasilinna? Le Garp d' Irving dans le "Désert américain" d'Everett? Je ne sais pas, en tous les cas, j'ai beaucoup ri, ce livre m'a fait du bien!
Merci d'avoir insisté... Et au fait, les Mark Sundeen existent, j'en ai rencontrés!

Extrait
P48: "Malgré toute sa puissance, mon nouveau coach n'a pas pu éviter quelques fâcheux malentendus lorsque La Fauconnerie en s'amusant a enfin été remis aux critiques. Aujourd'hui encore, je suis convaincu que certains d'entre eux ont apprécié le livre bien plus qu'ils ne l'ont laissé entendre. Même le gars qui l'a descendu en flammes sur un huitième de page dans le New York Times ne l'a pas fait par méchanceté mais avec les meilleures intentions du monde. Le contexte prouve qu'il n'était pas si nul que ça."

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