Ali Neuman, zulu de naissance, a eu sous les yeux la pendaison de son père et l’immolation de son frère. A présent, il dirige le département criminel de la police de Cap Town en Afrique du Sud.
On vient de découvrir le corps d’une très jeune femme blanche. Rouée de coups, la tête défoncée, droguée, elle est méconnaissable. D’autres victimes sont retrouvées dans les mêmes conditions.
En plus d’avoir affaire à un tueur en série, Ali découvre l’existence d’une nouvelle drogue, l’un des composants est inconnu, et elle tue rapidement. En parallèle, certains enfants des rues disparaissent alors que l’enquête avance. L’intrigue nous emmène dans le milieu des essais pharmaceutiques pratiqués sur les populations déshéritées des pays défavorisés.
J’ai beaucoup aimé la galerie de personnages travaillée (aussi bien les premiers que les seconds rôles), je repense à la mère d’Ali, aveugle, truculente « mama », une des petites mains de l’ombre qui veille sur les enfants perdus ; Brian Epkeen, policier submergé par une réalité familiale agressive entre son ex-femme et son insupportable fils ; le pauvre Fletcher, coéquipier d’Ali, dont l’esprit est accaparé par le cancer récurrent de sa jeune épouse ; la sulfureuse Zaziwe, danseuse sur braises ; j’ai encore l’image de tous ces personnages attachants et une certaine nostalgie parce que ce texte est un « one- shot ».
Avec ce roman, je comprends mieux pourquoi l’Afrique du Sud a le plus fort taux de mortalité et que l’espérance de vie est descendue ces dernières années à 40 ans.
On vient de découvrir le corps d’une très jeune femme blanche. Rouée de coups, la tête défoncée, droguée, elle est méconnaissable. D’autres victimes sont retrouvées dans les mêmes conditions.
En plus d’avoir affaire à un tueur en série, Ali découvre l’existence d’une nouvelle drogue, l’un des composants est inconnu, et elle tue rapidement. En parallèle, certains enfants des rues disparaissent alors que l’enquête avance. L’intrigue nous emmène dans le milieu des essais pharmaceutiques pratiqués sur les populations déshéritées des pays défavorisés.
J’ai beaucoup aimé la galerie de personnages travaillée (aussi bien les premiers que les seconds rôles), je repense à la mère d’Ali, aveugle, truculente « mama », une des petites mains de l’ombre qui veille sur les enfants perdus ; Brian Epkeen, policier submergé par une réalité familiale agressive entre son ex-femme et son insupportable fils ; le pauvre Fletcher, coéquipier d’Ali, dont l’esprit est accaparé par le cancer récurrent de sa jeune épouse ; la sulfureuse Zaziwe, danseuse sur braises ; j’ai encore l’image de tous ces personnages attachants et une certaine nostalgie parce que ce texte est un « one- shot ».
Avec ce roman, je comprends mieux pourquoi l’Afrique du Sud a le plus fort taux de mortalité et que l’espérance de vie est descendue ces dernières années à 40 ans.
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