dimanche 17 octobre 2010

La chrysalide - Heather Terrell - Fleuve noir

La Chrysalide
XVIIème siècle, Hollande : Alors que le protestantisme est de rigueur en Hollande, la mère de Johannes Mireveld l’emmène en grand secret à l’église afin de prouver sa foi dans le catholicisme. Ayant percé le secret, le père de Johannes, fervent calviniste, le sépare de sa mère et l’envoie en apprentissage à l’atelier du peintre réputé : Nicholaes Van Maes. Johannes est très doué et son maître lui confie de plus en plus de tâches. Alors que toute l’équipe de l’atelier se mobilise pour exécuter le portrait de la famille du bourgmestre, le maître tombe malade et Johannes prend la responsabilité de finir le tableau. L’œuvre est merveilleusement bien accueillie et les commandes affluent. Le temps passe… Le maître s’éteint et le travail se raréfie… Jusqu’au jour où le nouveau bourgmestre commande le portrait de sa famille : sa femme et lui, leurs deux fils et… La jeune Amalia, de qui les yeux du jeune peintre ont du mal à se détacher…
Johannes peindra « La chrysalide ».

1943, Berlin : Erich et Cornélia Baum, catholiques hollandais, grands amateurs d’art viennent d’obtenir curieusement un laissez-passer pour l’Italie via Berlin. Ils seront étiquetés juifs, déportés et assassinés à Dachau.

Actuellement à New York : Les marchands d’art Beazlay’s désirent vendre « La Chrysalide » alors qu’Hilda Baum, fille de Erich et Cornélia Baum, demande à la loi de la réhabiliter en tant que propriétaire de l’œuvre. Mara Coyne, jeune avocate est choisie afin de défendre la société Beazlay’s représentée par Michael Roarke, un ancien et séduisant ami de jeunesse.

Un premier roman à l’écriture simple, les trois périodes et lieux se succèdent et sont bien démarqués. Ce récit nous explique les difficultés de prouver l’appartenance d’une œuvre d’art surtout après les périodes de conflits, comme la seconde guerre mondiale où les nazis pillaient les œuvres d’art et échangeaient les «dégénérées » contre les « reconnues ».

J’ai eu un peu de mal à suivre Mara au début mais ensuite, je me suis laissée emmener à travers les siècles et ces trois histoires… Et puis, l’odeur de peinture, toujours…

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