Le docteur Nesse est psychiatre. Il reçoit Isodoro, un jeune homme venu lui demander une prise en charge thérapeutique. Mis à part le fait qu’Isodoro déteste, ignore son prénom et se fait appeler Jonas, il est agréable, posé, intelligent. Le docteur Nesse souhaite donc le rencontrer plusieurs fois avant d’établir son profil psychologique et d’entamer une éventuelle procédure d’aide médicale. Entre les rendez-vous hebdomadaires, Jonas se place sur un banc face aux fenêtres du cabinet du docteur et passe ses journées à l’épier. Il le suit dans la rue, scrute chacun de ses mouvements. Jonas reste toujours aussi gentil, agréable mais son attitude commence à stresser sérieusement le docteur Nesse. Un jour, madame Nesse, Donna Thérésa, reçoit un appel d’un inconnu s’enquérant de la présence du docteur chez lui. Puis, Jonas se déplace et rencontre la famille du docteur : Donna Thérésa le trouve charmant ainsi que ses deux filles : Létitia l’aînée et Roberta, la cadette. C’est l’horreur pour le docteur qui interdit à sa famille d’avoir le moindre contact avec son patient. Quant à lui, il continue d’être scruté mais persiste à maintenir les rendez-vous avec Jonas.
Jusqu’au moment où Létitia disparaît…
J’adore quand l’auteur joue avec le lecteur. La construction de l’histoire me fait penser à un Rubik’s Cube : à chaque chapitre, les situations tournent d’un cran et perturbent complètement notre réflexion. Dans un jeu d’ombres et de lumières, les personnalités se dévoilent où se dérobent. J’ai tâtonné une bonne partie du roman à la recherche d’indices :
Qui sont exactement ces gens ?
En dehors de l’enquête, une belle promenade dans Rio, l’hiver…
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